MA 2 spé. Philosophie et religion

Durée: 1 an (étalement possible)
Admission: M1 de philosophie (ou équivalent)
Master 2 de philosophie à distance
Le master of arts Philosophie et Religion
Philosophie et religion se côtoient depuis l’origine de l’humanité. Ces domaines sont si proches qu’ils sont bien souvent intriqués. Il importe d’en distinguer les différences essentielles comme les points de rencontre inévitables.
Qu’est-ce que la religion ? Y a-t-il une expérience religieuse ? Qu’appelle-t-on le fait religieux ? Comment penser l’articulation entre foi et raison ? Le religieux se distingue-t-il du sacré ? Y a-t-il une intelligibilité du sacré ?
Quel peut-être le rôle de la philosophie à l’égard de la religion ? Réciproquement, la religion appelle-t-elle l’humain à dépasser certaines limites de la rationalité ?
Si le lien entre violence et religion est très fréquemment évoqué, la philosophie semble être garante d’une sagesse qui transcende les passions. Cela a-t-il toujours été le cas ? La mention « Philosophie et Religion », offre un cadre de réflexion et de recherche propice à l’approfondissement de ces deux grands noyaux d’influence dans nos sociétés.
Structure du programme
Le programme est structuré en
- un pôle Enseignement avec des cours de spécialité et des séminaires interactifs en ligne
- un pôle Recherche avec un mémoire, accompagné par un directeur de recherche
Cours |
4 cours |
24 ECTS |
Séminaires |
1 séminaire en ligne |
6 ECTS |
Recherche |
1 mémoire |
30 ECTS |
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Flexibilité
Pour les personnes qui sont passionnées par la philosophie mais qui n'ont pas pu choisir cette discipline parce qu'elles avaient le souci de trouver une profession qui eur permette de développer une famille, l'organisation des études, à Domuni-Universitas, est pensée en fonction des contraintes professionnelles et familiales. L'expérience montre qu'elle est adaptée et fonctionne de façon très satisfaisante.
Le rapport à l'espace qui est modifié par l'enseignement à distance et cela change aussi le rapport au temps. En privilégiant l'a-sychrone sur le synchrone, le temps devient lui-même très flexible et l'on peut profiter de tout moment disponible. Le mode écrit a été privilégié pour communiquer les connaissances théoriques. C'est beaucoup plus précis et rapide que par des visioconférences interminables. Celles-ci sont réservées à des moments forts d'échanges interpersonnels pour la méthodologie et pour l'accompagnement personnalisé de l'étudiant par son mentor. Celui-ci est un docteur en philosophie.
Tous les cours sont ouverts dès le jour de l'inscription et l'étudiant peut commencer sans attendre une quelconque "rentrée universitaire", en avançant à son rythme. Une année universitaire peut être étalée en deux années calendaires, sans nécessité de réinscription ni de paiement supplémentaire.
Liste des cours
Connaître l'Islam
Entre chrétiens et musulmans, beaucoup de caricatures se sont formées à travers l’histoire. La rencontre peut se situer sur trois plans, qui peuvent être simultanés : une étude rigoureuse de ce que disent les textes de référence : la Bible, le Coran ; une vie partagée entre peuples de cultures différentes ; le partage de l’expérience de Dieu : la rencontre des mystiques.
Le Corps dans tous ses états
Dans la Bible le corps est au centre. Et il est d’abord une énigme. Créé par Dieu, immédiatement voué à manifester son image, à prendre sa ressemblance (Gn 1, 26-27) —réalités et processus qui sont d’emblée inconnus—, le corps n’a rien d’une évidence. Aborder le corps dans la Bible nous lance dans l’enquête.
Lieux et Chemins dans l'Ancien Testament
Le lieu : une réalité complexe, difficile à penser etc. Mais c’est d’abord un ensemble d’expériences qui concernent tout le monde. Le lieu permet d’appréhender le corps, les autres, le monde de différentes manières qui ne sont pas abstraites (l’altérité, la présence…), mais concrètes (je suis seul, j’ai peur du vide, l’approche d’un autre me séduit ou m’effraie etc
Lecture théologique du livre de Job
La lecture du livre de Job présente un côté déroutant, car le livre est extrêmement complexe. C’est la raison pour laquelle il a été lu de manières fort diverses. Avant d’entrer dans le livre, il convient de faire une lecture cursive, pour laquelle je donne quelques repères en considérant le livre dans son unité textuelle.
Métaphysique Tome 3
S'il est vrai que les substances dont nous avons l'expérience n'existent pas sans la matière, il est non moins vrai que de telles substances n'existent pas non plus sans leur forme, dans la logique même du système aristotélicien.Il convient donc de chercher lequel de ces deux éléments, de la forme ou de la matière, actualise l'autre et lui donne d'exister...
Soignants et musulmans duel ou duo ?
Le terme de « soignants » est utilisé au sens large, il désigne les différents intervenants qui « prennent soin » d’autres personnes : enfants, adultes, collectivités… Il peut s’agir d’éducation, d’enseignement, de soins de santé individuels ou communautaires aussi bien que du « vivre ensemble » dans un quartier ou une association.
A la source du droit international : l'école de Salamanque
Au XVIe siècle, la doctrine du droit naturel est reprise et développée par les juristes théologiens de l’Ecole de Salamanque. Initiée par l’enseignement du dominicain Francisco de Vitoria et diffusée par ses disciples, l’Ecole espagnole participe du « réveil du thomisme" caractérisant la période. Elle est reconnue comme la source du droit international.
Penser le corps et la chair en phénoménologie (Husserl et Merleau-Ponty)
Le séminaire est terminé
Si la phénoménologie consiste en un effort pour retourner « aux choses elles-mêmes », on comprend que la sensation d’être ou de posséder son corps fasse partie des donnés les plus immédiats sans lesquels aucune relation au monde n’est pensable. Le geste phénoménologique a cependant cette vocation particulière de s’affranchir d’un conditionnement par exemple exclusivement scientifique ou culturel et de dégager les modalités intentionnelles propres à chaque phénomène de se donner. Le corps fait ainsi l’objet d’un traitement spécifique en tant qu’il apparaît à la fois comme objectif, délimitable, voire mathématisable, et comme vécu, subjectif, senti, éprouvé, c'est-à-dire irréductible à un discours scientifique. Séminaire de philosophie 12 octobre - 7 décembre 2015
Reconnaissance et pacification
Le séminaire est terminé
E-sémaire de philosphie. Du 4 avril au 30 mai 2016. Le besoin de reconnaissance reste un idéal jamais atteint pour l’homme en quête de la paix. Cette difficulté et cette limite ont été perçues par P. Ricoeur. Son ouvrage Parcours de la reconnaissance est construit en grande partie en écho à la Lutte pour la reconnaissance de Axel Honneth.
Cours de Métaphysique 1ère partie
« Naissance et explicitation du projet métaphysique »
Ce premier cours de métaphysique comporte une introduction assez ample visant à poser les problématiques fondamentales. Il les déploie ensuite avec Parménide, Platon et Aristote en observant comment le projet ontologique se précise pour aboutir à une théorie de la substance.
Cours de Métaphysique 3ième partie
« Destructions et reconstructions de la métaphysique »
Ce troisième cours de métaphysique s’intéresse à l’ontologie kantienne et post-kantienne. Il dévoile en quoi le criticisme restreint l’ambition métaphysique mais sans l’abandonner. On comprend alors pourquoi Hegel en profite pour la renforcer en la présentant originalement comme Science de la logique.
Les différents usages du langage
Il a été montré, contre les néopositivistes, qu’il n’y a rien à corriger dans le langage ordinaire. Rendre compte de ce processus et établir que l’usage du langage n’est pas seulement assertif, mais qu’il y en a une pluralité d’usage rendue manifeste par les actes de langage, est l’objectif de ce cours indiquant aussi un regain d’intérêt actuel pour la philosophie de langage.
Deux siècles d'histoire du comparatisme du Qohélet avec la philosophie grecque
Ce cours permet de saisir comment, dans le Qohélet, la Sagesse biblique est en dialogue avec la sagesse philosophique grecque. Prenant en compte toute l’histoire de la Philosophie Antique et tous les textes classiques connexes, ce cours offre une comparaison, verset par verset, du Qohélet avec la
philosophie grecque depuis les présocratiques jusqu’aux socratiques majeurs et mineurs.
Beauté du sacré ou sacralisation de la beauté ?
Le séminaire est terminé
Ce seminaire en ligne propose de réfléchir ensemble dans un premier temps à la manière dont l’art, d’abord tourné vers Dieu, s’est affranchi progressivement de sa référence au sacré soit au risque de se perdre en ne parlant que de lui-même soit au bénéfice d’une liberté d’expression qui a permis d’ouvrir à l’esthétique de nouveaux domaines d’investigation. S’interroger ensuite sur le fait que la religion n’a pas été sourde à cette évolution et a su maintenir vif le souci du sacré dans les nouvelles esthétiques tout en se heurtant aux œuvres souvent provocatrices de l’art contemporain.
La fraternité aux prises avec la violence
Habitée par des tensions, la fraternité se construit en rapport avec la violence. Les mythes fondateurs évoquent le fratricide ou, à l’opposé, les mythes totalitaires comme celui de Babel. La réalisation d’une société de liberté, égalité, fraternité, suppose l’ouverture à l’Autre, condition d’équilibre humain et spirituel, entre le particulier et l’universel.
Voltaire, philosophe de la religion
Qu’est-ce alors que la religion ? Est-elle équivalente à la superstition ? Qu’est-ce qui relève de la religion, de la superstition ? Jusqu’où peut-on parler de religion et plutôt de superstition ; quels critères pour distinguer l’une de l’autre et quels rapports entretiennent-elles avec la violence, le fanatisme ?
Paul Ricoeur I - Le déclin des idoles
Ce cours apportera un éclairage aux questions suivantes :
Comment Ricœur pense-t-il le rapport entre la philosophie et la théologie ? Quelle place donne-t-il à la phénoménologie dans sa philosophie ? L’articulation entre philosophie et théologie est-elle pensée de manière juste ou Ricœur donne-t-il une place trop importante à la théologie, comme l’affirme Robert Misrahi ?
Les théories de la reconnaissance
Le mot « reconnaissance » est un terme doté d’une signification précise en philosophie morale et politique, une signification qui diffère des acceptions plus communes du terme. D’une part, le champ sémantique et technique couvert par cette notion n’est pas celui de la gratitude, tel le sentiment moral que l’on peut expérimenter lorsqu’on se sent le « débiteur » d’autrui. La reconnaissance, au sens où nous l’entendons ici désigne la reconstruction des rapports sociaux (Ferry), le développement de rapport positif par l’estime de l’autre et le respect de sa différence (Honneth et Taylor), la justice sociale ou la redistribution équitable de biens et avantages socio-économiques (Fraser), l’échange symbolique de dons de reconnaissance entre partenaires (Hénnaf et Ricœur).
Ce que les philosophes disent du vivre-ensemble
Comment construire la paix ? A la lumière des écrits de John Locke, Thomas Hobbes, Jean-Jacques Rousseau, Karl Marx, Axel Honneth et Jürgen Habermas, ce cours tend à répondre à cette question.
En pensant la vie sociale en termes de contrat, de lutte ou encore de consensus rationnel, ces philosophes apportent un éclairage sur la quête de liens sociaux durables et efficaces, pour un «vivre-ensemble» harmonieux et pacifique.
Philosophie de la guerre
Étymologiquement, la guerre vient du vieux germanique werra (simple exclamation ; cri de guerre) qui donnera war (en anglais) et que l’on retrouve dans Wehrmacht ou Bundeswehr (en allemand). Le mot grec polemos viendrait de poles qui désignait le grand nombre ; le mot latin bellum viendrait de duellum (le duel) que Horace ou Plaute utilisaient pour désigner la guerre. Nietzsche, dans La généalogie de la morale fait dériver duellum de duonus, forme archaïque de bonus qui suggère que le guerrier est le « bon ». L’origine antique est passée dans nos adjectifs : le grec polemos donne polémique, le latin bellum donne belliqueux, belligérant ou belliciste.
SEM33 - Une Société Décente : Avishaï Margalit
LE SÉMINAIRE EST TERMINÉ
Avisahï Margalit est philosophe, il vit actuellement en Israël où il enseigne à l’Université hébraïque de Jérusalem. Dans son argumentaire, l’auteur pense que les philosophes politiques ont longtemps orienté leurs recherches vers un idéal quasi inenvisageable. Ils se sont intéressés à l’avènement d’une société juste depuis Aristote, en passant par Th d’Aquin, John, Rawls jusqu’à Habermas.
SEM36 - Forces et Fragilités de la Démocratie
Le séminaire cherchera à comprendre comment, après avoir triomphé de tous ses ennemis (successivement : la tyrannie, la monarchie et le totalitarisme), la démocratie reste malgré tout un régime fragile, menacé par le populisme, l'individualisme, le désintérêt pour la chose publique, la corruption...
LE SÉMINAIRE EST TERMINÉ
Introduction à l'herméneutique philosophique
Le terme ‘herméneutique’ est dérivé du grec ‘ermhneuein‘ (hermèneuein) que l’on peut comprendre de différentes façons : interpréter, traduire, transposer, mais aussi expliquer, expliciter, commenter, ... Une dualité de sens qui va perdurer à travers toute l’histoire de l’herméneutique : interprétation et explication. Le sens commun de toutes ces traductions est l’idée d’une médiation qui rend clair, compréhensible ce qui lui était obscur, caché, ... .
Introduction à la pensée de Bergson
Le cours s'efforcera de proposer une lecture d'ensemble de la pensée de Bergson en cherchant à la contextualiser et à l'inscrire dans l'histoire. Nous montrerons comment Bergson ouvre un dialogue singulier avec la tradition philosophique et scientifique et quelle est aujourd'hui l'actualité de sa pensée capable d'éclairer notre époque et l'avenir.