L'Esthétique : La BEAUTE Tome 3 : La valeur de la Beauté

Beauté, utilité et gratuité. Le beau et le bien. Le goût, l'artiste et le public.

Code du cours: PHIL019

Professeur : Ag. Nicolas Tenaillon

Description du cours Esthétique : la beauté

Ce troisième et dernier cours portera sur la valeur de la Beauté en étudiant : le pragmatisme, l’éthique et la sociologie de la Beauté.

Acquis pédagogiques :

Bénéficier d’un savoir complet sur la notion de Beauté en philosophie
Avoir acquis de nombreuses réflexions par diverses lectures en philosophie de l’esthétique et pouvoir disserter sur de nombreux sujets d’esthétique.
Pouvoir utiliser de nouvelles connaissances au bénéfice d’autres cours

Modalités d’évaluation :

Un devoir écrit. Les étudiant.e.s seront invités à choisir un sujet à traiter parmi une liste imposée.
Un examen avec un docteur en philosophie, par oral et visioconférence enregistrée à la fin du semestre pour les LMD.

Bibliographie :

Hume, Essais d’esthétique (1742-1757)
Kant, Critique de la faculté de juger (1790)
Hegel, Cours d’esthétique (1836, posthume)

Plan du tome 3 du cours Esthétique : la beauté

Etape 7: Pragmatisme et beauté

Etape 8: Ethique et beauté

Etape 9: Sociologie de la beauté

Conclusion sur la beauté

Ce cours fait partie des cursus suivants

La beauté et l'utilité

Si la beauté est à chercher en nous parce qu'elle serait saisie par un sens qui lui est propre, on peut légitimement se demander pourquoi un tel sens existe. La nature a-t-elle voulu que l'homme soit sensible au beau ? La question nous introduit dans une autre dimension de la quête de l'essence de la beauté, celle, pragmatique, de sa fonctionnalité. A vrai dire, c'est d'abord par cette question de l'utilité que la réflexion sur la beauté a été initiée (Hippias) mais on sait aussi que c'est contre la réduction du beau à l'utile que l'esthétique s'est en partie construite (de Platon à Kant).

Pourquoi donc le beau et l'utile devraient-ils être séparés? Instrumentaliser le beau, y voir le moyen de quelque chose, le faire partiellement dépendre d'une finalité extérieure, est-ce vraiment le dégrader ? L'efficacité est-elle forcément laide ? Faut-il qu'un objet cesse d'être utile pour être beau ? Il s'agit en fait d'interroger la valeur de la beauté : est-elle relation ou absolu ? Et si elle est relative, à quoi sert-elle ?