DOMUNI UNIVERSITAS

La Tradition vivante chez les Pères, volume 2

La Tradition vivante chez les Pères, volume 2

La Théologie (discours à partir de l’Ecriture sur Dieu se révélant) peut être dite "patristique" - mot en usage à partir du XVIIe s. - lorsque ce discours prend en considération la réflexion croyante de ces grands témoins de la foi que sont les Pères au cours des 8 premiers siècles de l’Histoire de l’Eglise.

Code du cours: TH035-2

Professeur : Dr Irénée Rigolot ocso

Description

Le cours s’articule autour de 4 pôles ou moments essentiels correspondant à 4 crises majeures de l’Eglise ancienne : La Gnose, l’arianisme, le pélagianisme, la crise monothéliste. Toujours dans une fidélité obéissante, ils ont su avec audace approfondir les vérités de la Révélation.

 

Première partie : I- La "Gnose" (IIe IIIe s.) et la première théologie chrétienne, marquée par Irénée de Lyon et Origène. Il s’agit de réfuter Valentin et Marcion.

Le volume 2, s’attache à étudier :

Deuxième partie : II- L’arianisme (IVe s.) et la réflexion christologique.

S’illustreront Athanase et Hilaire de Poitiers, les Cappadociens, Jérôme et Jean Chrysostome. Les adversaires à réfuter sont Arius, Eunome et Apollinaire.

Troisième partie : III- Le Pélagianisme, en occident (fin IVe s. début Ve s.) ;

Augustin développe, en opposition à Pélage, sa doctrine de la grâce et de la liberté. Ses adversaires sont Célestius, disciple de Pélage, et Julien d’Eclane. En orient, le débat est christologique (Ve s.) avec la montée du nestorianisme et du monophysisme ; Nestorius et Eutychès en sont les partisans. Les réfuteront entre autres Léon le Gd et Cyrille d’Alexandrie. Jésus, le Christ sera confessé "vrai Dieu et vrai homme" au Concile de Chalcédoine (451).

Quatrième partie : IV- La crise monothéliste (VIIe s.)

...marquera le terme du grand débat christologique. Maxime le Confesseur est le génial théologien qui maintiendra contre Sergius (le patriarche) et Honorius (l’empereur), la doctrine de la double volonté humaine et divine du Christ. C’est bien par l’acquiescement de la volonté humaine du Fils de Dieu fait homme que notre salut a pu se réaliser.

Plan du cours

Deuxième partie : Le Péril arien, la réponse nicéenne (325) et leurs suites : confession de la divinité du Fils et de l’Esprit

A. Introduction
B. La divinité du Christ et le débat autour du Concile de Nicée (325)
C. La divinité du Saint Esprit et le Concile de Constantinople (381)
D. L’illustration du débat par les "Discours théologiques" de Grégoire de Nazianze

Troisième Partie : Les relations trinitaires

A. De la réflexion conceptuelle à l’élaboration de la formule trinitaire
B. Saint Augustin, héritier de la pensée grecque, après l’avoir été de ses aînés latins, Hilaire et Ambroise
C. La doctrine du Filioque ; le débat entre occident et orient
D. Christologie et Sotériologie ; Ephèse et Chalcédoine (IVe - Ve s.)

Quatrième partie :Dans le sillage de Chalcédoine, Christologie et Sotériologie (Christ et Salut)

A. Le Concile de Constantinople II (553)
B. Monoénergisme et monothélisme ; la figure exemplaire de Maxime le Confesseur ; Constantinople III (681)
C. Constantinople III (680-681) : "un Concile d’archivistes"
D. Conclusion générale du cours