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Édouard : "Étudier pour transmettre"

9 novembre 2017

« Courir derrière la connaissance, ça m’a toujours plu ! » clame Édouard, 40 ans, animateur en pastorale scolaire au lycée Montalembert de Courbevoie. Depuis 2012, ce jeune franco-togolais au sourire permanent a trouvé le moyen d’occuper ses trois heures quotidiennes de transports en commun : la théologie ! « Je voulais pouvoir me former tout en travaillant ». Et il prêche même pour l’Université : Édouard raconte que ses cours attirent les regards dans le métro ou le RER… « Les gens jettent un œil, trouvent cela intéressant, et il arrive que des débats se lancent ! Je fais la pub de Domuni ! ».

« Une vraie joie dans la reprise de la Philosophie ! »

« Je me suis imposé le rythme classique : j’essaye de valider une année académique chaque année scolaire » explique l’animateur. Chaque soir, comme ses élèves de Lycée, il « fait ses devoirs », relit ses cours, apprend par cœur. « Je m’envoie mes devoirs par mail pour les continuer un peu partout : pendant une pause au travail, pendant mes trajets, en déplacement, etc. ». « Par exemple, il y a quelques mois, j’étais à Taizé où on ne capte pas très bien internet, je ne pouvais pas utiliser mon ordinateur mais j’étais sur mon téléphone et je pouvais répondre sur les Forums d’E-séminaires ou lire mes cours enregistrés ! ». La reprise de la Philosophie, matière obligatoire en licence de Théologie, l’a captivé : « Je croyais avoir fait un trait dessus après le lycée, mais j’ai réalisé qu’en approfondissant il y avait une vraie joie dans cette matière. Dès la Licence 1, ça a été un vrai plaisir de redécouvrir les textes qui essayent d’expliquer l’existence ! » se réjouit-il.

Pour éviter de passer son temps uniquement sur des écrans, notre apprenti théologien imprime et relie tous ses cours, se constituant ainsi une petite bibliothèque d’études : déjà une Licence entière, et maintenant le M1.

« On se sent comme un étudiant de fac classique »

En temps normal, il faut à Édouard entre 1 et 2h par jour pour lire et apprendre ses cours, le soir, mais tout peut dépendre de son état de fatigue, de sa motivation. « Si je ne comprends plus ce que je lis, j’arrête et je passe à autre chose, je reporte au lendemain ! » explique-t-il. Grand avantage de l’Université en ligne, rien n’est urgent, tout peut attendre. Les licences comme les Masters peuvent s’étaler sur un ou deux ans sans augmentation du prix. D’ailleurs en 2012, quand Édouard a dû s’installer à Belfort pour sa mission de responsable diocésain de la pastorale des jeunes, un travail plus prenant, il a pu étaler sa L2 sur 2 ans, et reprendre son rythme dès son retour en Île de France.

Pour un devoir, par exemple la semaine dernière sur « Éthique économique », il faut environ une semaine à Édouard pour écrire ses pages, environ cinq soirées. Pas toujours évident de s’en tenir au nombre maximal de pages imposées par les correcteurs, mais ce qu’il demande à ses élèves, il peut bien tenter de s’y tenir, lui aussi. Quand il se sent assez prêt pour se lancer dans l’examen de fin de semestre, l’étudiant prévient les équipes de Domuni et un lieu est mis à sa disposition pour passer l’épreuve, seul dans une salle, surveillé. « Dès mon dernier devoir du semestre je peux fixer la date de l’examen. On rejoint alors la méthode traditionnelle, on se sent comme un étudiant de fac classique en conditions d’examen, on n’a plus rien à leur envier sur ce plan » raconte-t-il.

En savoir plus sur le cours d'Éthique économique de Jean-Yves Naudet

Étudier pour transmettre

« Tout ce que j’ai découvert à Domuni, je le partage déjà avec mes élèves. Et c’était ce que je voulais, me former pour apporter ma contribution sur le terrain de l’éducation ! Pour agir auprès des jeunes et avec les jeunes ! » ajoute Edouard qui détaille son désir de se lancer dans la théologie : « L’Église m’avait enseigné les choses mais avec la licence en théologie aujourd’hui, j’ai le sentiment d’avoir approché le « pourquoi des choses ». Le Christ est venu nous sauver… D’accord… Mais pourquoi fallait-il nous sauver ? Cette question paraît plus importante pour les jeunes aujourd’hui que le simple discours sur le salut ! ». « Domuni m’a donné les réponses face aux défis que me lançaient les gens, les élèves, sur la foi chrétienne ; Domuni m’a fait redécouvrir ma propre foi et m’aide à la partager le plus clairement possible ».

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